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17-18 novembre 7e Rencontres du CIERV  » Sports et sportifs en France, 1940 -1945″

PROGRAMME PROVISOIRE DES RENCONTRES DES 17 ET 18 NOVEMBRE 2023

CENTRE CULTUREL DE VICHY

VENDREDI 17 NOVEMBRE

13  heures 30

Accueil

14 heures-14 heures 15

Ouverture des Rencontres

14 heures 15- 15 heures 15

                         Paul DIETSCHY (Université de Franche-Comté)     

Le sport français en 1939

         15 heures 45- 17 heures

                     Michaël DELEPINE (Université de Bourgogne)

   « Les stades parisiens pendant la Seconde  Guerre mondiale : 1939-1945 »

         SAMEDI 18 NOVEMBRE

          9 heures -10 heures 15

Fabrice GRENARD (Directeur scientifique de la Fondation de la Résistance)

                                 La valorisation des sports de montagne par le régime de l’ « État français »

           10 heures 30- 11 heures 45

             Robert FASSOLETTE (CREPS Vichy)

                                   La guerre des rugbys entre 1940  1944

           14 heures 15-  15 heures 15

             Etienne  PENARD (UCO Angers)

                           Les Juifs de France et le sport pendant l’Occupation : Résister, sauver, survivre». 

      15 heures 15- 16 heures 15

             Jean VIGREUX (Université de Bourgogne)

                      Rino Della Negra, footballeur et partisan. Vie et sacrifice d’un jeune du groupe Manouchian

      16 heures 15 – 17 heures 15

                           Raphaëlle BELLON (agrégée d’histoire, enseignante détachée à la Fondation    de la Résistance)

                        Simonne Mathieu, trajectoire d’une Française libre . Des internationaux de    France de tennis aux côtés du général de Gaulle à Londres.

Conférence: Anne-Sophie ANGLARET, La légion française des combattants, une organisation de masse au service de Pétain.

Samedi 14 octobre 2023

14 heures 30

Salle des fêtes de Vichy

Anne-Sophie ANGLARET a publié en 2022 un ouvrage intitulé « A service de Pétain ? La Légion Française des Combattants » (CNRS éditions), à partir d’une thèse de doctorat soutenue précédemment.

Dans cet ouvrage, elle traite de ce qui fut sans aucun doute la principale organisation de masse en France au cours de la première moitié du 20e siècle. Si le sujet avait déjà été traité par Jean-Paul Cointet (La Légion française des combattants. vers le parti unique, Paris, 1993), Anne- Sophie Anglaret reprend le questionnement et y apporte des réponses neuves.

La Légion française des combattants fut créée par une décision de Pétain le 28 août 1940, avec pour objectif de rassembler dans une seule organisation tous les anciens combattants de 1914-1918, mais également de 1940, afin d’en faire « les yeux et les oreilles du Maréchal », dans toutes les communes de France et de l’Empire. Soit au total, environ un million et demi de personnes auxquelles viendront s’ajouter ensuite des volontaires de la Légion.

Les organisations d’anciens combattants existant en 1940 (UNC ; UF)  sont donc dissoutes et regroupées en un seul organisme. Le processus d’unification est lent et complexe, mais aboutit à un organisme structuré disposant de sections dans toutes les villes et villages, et organisé autour de la personne de Pétain. Plus ou moins actives, plus dans les villes qu’à la campagne, ces sections relaient les revendications des anciens combattants, participent aux rituels du régime (cérémonies aux monuments aux morts, lever des couleurs, fêtes annuelles de la Légion, œuvres de charité), mais cherchent à accéder à un rôle politique, de surveillance des municipalités, voire de noyautage de celles-ci. En effet, l’analyse sociologique conduite par Anne-Sophie Anglaret, puis l’étude lexicographique des textes produits par la Légion, conduisent à fortement réévaluer la dimension politique de cet organisme, qui par bien des aspects, se situe dans la continuité avec certaines organisations de l’avant-guerre, et notamment l’Union Nationale des Combattants, mais également du Parti Social Français, très marqués à droite, voire très critiques à l’égard de la politique d’une façon générale et de la République plus particulièrement. L’étude d’Anne-Sophie Anglaret conduit donc à fortement repolitiser l’histoire de la Légion des Combattants et à confirmer que si la Légion ne fut pas un embryon de parti unique qui ferait classer le régime de Pétain dans la catégorie des systèmes fascistes, elle fut indubitablement une force marquée par des présupposés antidémocratiques et un des instruments de la Révolution nationale.

D’autant qu’à partir de 1942, c’est à partir de certaines sections de la Légion que furent mis en place d’ abord le SOL, puis la Milice créée en janvier 1943 à Vichy. Si cette excroissance de la Légion ne concerna qu’une partie des adhérents, elle n’en témoigne pas moins d’un terreau propice localement à une dérive vers le collaborationnisme.

Cependant, elle put parfois être également, le point de départ d’engagements résistants, certes minoritaires, de la part de légionnaires conservateurs, voire réactionnaires en matière politique, mais anti-allemands et pour certains refusant la collaboration devenue soumission après novembre 1942.

Une telle organisation qui témoigne à la fois de la nature d’un premier Vichy, de ses échecs, mais également des ambiguïtés qui conduisirent à des itinéraires d’une grande diversité méritait bien à la fois une étude aussi profonde et une conférence qui ne le sera pas moins, dans une ville qui en fut le siège, malgré elle.

 

 

Conférence: Michel PROMERAT: La photographie en temps de guerre. Présentation du fonds photographique de la Médiathèque de Vichy

Samedi 23 septembre 2023

14 heures 30

Centre Culturel de Vichy

Les Fonds patrimoniaux de Vichy possèdent un fonds d’environ 1200 photographies, qui documentent la période du gouvernement dit de l’État Français entre 1940 et 1944, mais également les années 1944 -1946, la libération de la ville et les mois qui ont suivi.

À l’heure de la mise en ligne d’une partie de ces photographies sur ReSources – bibliothèque du patrimoine numérisé de Vichy, la conférence vise à présenter ce fonds, ses diverses thématiques ; elle sera également l’occasion de rappeler ce que fut la politique des autorités de l’Etat Français, en matière de propagande photographique, ainsi que le rôle des autres acteurs, photographes et agences.

EXPOSITION: LE CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE

A l’occasion du 80e anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance, le 27 mai 1943, le CIERV propose un exposition  réalisée et prêtée par la Fondation de la Résistance. Cette exposition sera visible du samedi 27 mai après-midi au samedi 17 juin à la Médiathèque Valery Larbaud à Vichy. L’entrée est gratuite.

L’exposition peut intéresser tous les publics, mais en particulier les scolaires. Si des enseignants souhaitent y conduire leur classe, la visite peut être accompagnée par un membre du CIERV, sur demande transmise à ciervichy@orange.fr

CONFÉRENCE D’ODETTE VARON-VASSARD: « Jusqu’au dernier ». La Shoah en Grèce; Histoire et Mémoire

La visio-conférence aura lieu samedi 22 avril au Sporting à Bellerive-sur-Allier à 15 heures

INSCRIPTION OBLIGATOIRE avec le bulletin ci-dessous

BULLETIN D’INSCRIPTION

A LA CONFÉRENCE DE MADAME VARON-VASSARD

« Jusqu’au dernier ». La Shoah en Grèce. Histoire et Mémoire

22 avril 2023

Madame/ Monsieur…………………………………………………………………………….

☐   Adhérent au CIERV

☐    Non adhérent au CIERV

☐  Assistera à la visio-conférence présentée par Madame Varon-Vassard samedi 22 avril à 15 heures au Sporting à Bellerive-sur-Allier (entrée gratuite pour les adhérents du CIERV ; 5 euros pour les non-adhérents).

☐  Participera à l’apéritif grec qui suivra la conférence et s’engage à verser le 22 avril la somme de 15 euros.

 

Bulletin à retourner avant le samedi 8 avril, date impérative, à michel.promerat@orange.fr ou à CIERV, Aletti Palace, 3 place Joseph Aletti 03200 Vichy

1er AVRIL 2023: CONFERENCE DE GUILLAUME POLLACK: « Réseaux de Résistance en France occupée »

14 heures 30 Centre Culturel de Vichy

Guillaume Pollack est un jeune historien qui vient de soutenir, en 2020, sous la direction d’Alya Aglan, une thèse de doctorat,  A travers les frontières, la résistance des réseaux 1940-1945, dont il a tiré un livre paru l’an dernier aux éditions Tallandier, en association avec le ministère des Armées : L’armée du silence. Histoire des réseaux de résistance en France. Le livre a été honoré d’un prix spécial par la Fondation de la Résistance.

Depuis quelques décennies, il est convenu, chez les historiens, de distinguer deux catégories d’organisations résistantes, même si cette distinction doit être nuancée. D’une part les mouvements à vocation politique, dont les plus connus sont Combat, Franc-Tireur, Libération Nord, Libération Sud, Défense de la France, l’Organisation Civile et Militaire (OCM). Cherchant un recrutement le plus large possible, ils entreprennent une action de propagande par les tracts, les journaux. Leur fonctionnement est assez bien connu, d’abord par les mémoires publiées par leurs dirigeants (entre autres, Claude Bourdet, L’aventure incertaine, Paris, Stock, 1975, Henry Frenay, La nuit finira, Paris Robert Laffont, 1973, Emmanuel D’Astier de la Vigerie, Sept fois sept jours, Paris, Gallimard, 1961), mais aussi par les travaux d’historiens (Laurent Douzou pour Libération Sud, Olivier Wieviorka pour Défense de la France, Alya Aglan pour Libération Nord).

D’autre part les réseaux qui sont en charge du renseignement, du sauvetage et de l’évasion, ou de la mise en place d’actions, de sabotage par exemple. Limités en effectifs pour des raisons de sécurité, souvent cloisonnés, ils sont le fait au départ d’individus isolés qui s’organisent de façon informelle, souvent très risquée, puis qui se lient à une centrale qui les organise et à un service situé à l’étranger, qu’il s’agisse des services anglais, MI6-, MI9, SOE, ou américains, l’OSS, ou de ceux de la France Libre (BCRA). D’emblée, ces réseaux sont donc transnationaux et transfrontaliers,  composés de personnes venues de pays divers, français, certes, mais également belges, luxembourgeois, anglais. Souvent organisée par des proches, par des familles, avec une activité forte des femmes, cette résistance de réseau montre que la Résistance fut un fait social dépassant largement  les cadres bien léchés des organigrammes présentés après-guerre. Cette résistance par capillarité fut donc un vaste halo, organisé autour de quelques pôles, mais mettant en activité des acteurs nombreux, restés souvent anonymes, mal reconnus, mais dont le rôle fut décisif, qu’il s’agisse d’agents de renseignement ou des helpers qui sauvent des aviateurs tombés sur le sol français et des personnes menacées auxquelles ils font passer les frontières. Après 1945, 264 réseaux seront officiellement reconnus : Pat O’Leary, Comète, Bourgogne pour le sauvetage, Confrérie Notre-Dame, Marco Polo pour le renseignement parmi bien d’autres. Certains de ces réseaux furent très actifs à Vichy même : Alliance, dont les prodromes ont été posés dans la ville, mais aussi Hi-Hi que Suzanne Bertillon anima à Vichy entre 1941 et 1944.

Or, sur cette forme de résistance, ont été publiés jusqu’à ce jour de nombreux livres rédigés par des acteurs de ces réseaux, avec tous les risques de réinterprétation liée à la mémoire ; l’on pense aux multiples récits de Rémy sur l’histoire du réseau Confrérie Notre-Dame, au livre de Marie-Madeleine Fourcade, L’arche de Noé (Paris, Fayard 1968). Mais peu de livres d’historiens. C’est dire que celui de Guillaume Pollack comble un vide et nous nous réjouissons de l’entendre pour évoquer cette dimension essentielle de la Résistance.

RENCONTRES DU CIERV; Vendredi 4 et samedi 5 novembre 2022: La France Libre

LA FRANCE LIBRE. UNE CERTAINE  IDÉE DE LA FRANCE

CENTRE CULTUREL DE VICHY (Rue Maréchal Foch) 

VENDREDI 4 NOVEMBRE 14 HEURES-17 HEURES 30

13 heures 30 : Accueil

14 heures : Ouverture des Rencontres

 14 heures 15- 15 heures 30 

Bénédicte VERGEZ-CHAIGNON

Daniel Cordier, Acteur, témoin et historien de la France Libre 

15 heures 45-17 heures 15

Sébastien ALBERTELLI

Elles ont suivi de Gaulle.  Histoire du Corps des volontaires françaises de la France Libre 

SAMEDI 5 NOVEMBRE 9 HEURES-17 HEURES 30

 9 heures- 10 heures 15

Fabrice GRENARD

Les relations entre la France Libre et la Résistance Intérieure

 10 heures 45- 12 heures

Frantz MALASSIS

De Gaulle vu par la presse clandestine de la Résistance Intérieure 

14 heures- 15 heures 15

Jean LEBRUN

La France Libre dans le monde : un empire en archipel 

15 heures 45- 17 heures 15

Jean-Noël JEANNENEY

Le 18 juin 1940, sa portée et sa signification